Le poids idéal et l’indice de masse corporelle méritent bien de se placer à la tête des objectifs chaque année. En effet, l’I.M.C. joue un rôle fondamental dans la santé. Cela dit, la plupart des gens confondent souvent le poids idéal à un poids inférieur à la normale. En outre, chacun appartient à une classe qui correspond à son indice de masse corporelle. Apprenez à connaître votre I.M.C. ainsi que votre classe.
Le poids idéal
La recherche du poids idéal n’est pas un sujet nouveau. À l’heure des régimes à la mode, et des nouvelles tendances en matière d’exercice physique qui apparaissent chaque jour, l’insatisfaction par rapport au poids actuel constitue un problème récurrent pour de nombreuses femmes. L’influence des médias, qui imposent des normes souvent inaccessibles, aggrave encore cette situation.
Pour cette raison, souvenez-vous bien que le petit poids ne s’apparente nullement au poids idéal, ou même à une bonne santé. Le poids et la santé ont une relation encore plus profonde que cela.
Selon le Dr Roberto Debski, médecin et psychologue, le maintien d’un poids sain, compatible avec l’âge et le biotype, demeure fondamental pour la santé physique et mentale de toute personne. « Une perte de poids saine signifie avoir une alimentation saine, une activité physique régulière et un comportement alimentaire équilibré », révèle-t-il.
Comment connaître votre poids idéal ?
Chaque personne possède un poids idéal, basé sur sa composition corporelle, sa taille, son sexe et son type de constitution physique. Il est calculé selon la formule de l’indice de masse corporelle (I.M.C.). C’est un indicateur adopté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qu’on utilise pour diagnostiquer l’obésité et la surcharge pondérale, en utilisant deux données facilement mesurables : le poids et la taille.
Pour le calculer, le médecin vous demande de diviser le poids — en kilos — de la personne par sa taille — en mètres au carré, selon la formule suivante I.M.C.= poids (kilos) ÷ taille — (mètres). Selon lui, plus l’I.M.C. est élevé, plus le risque de décès précoce est élevé, en particulier à cause de maladies cardiovasculaires telles que l’infarctus du myocarde, l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux.
Les résultats obtenus par le calcul sont divisés en niveaux, classés comme suit :
Poids très faible lorsque l’I.M.C. est inférieur à 16 kg/m².
Faible poids sérieux lorsque l’I.M.C. est compris entre 16 et 16,99 kg/m².
Poids faible lorsque l’I.M.C. est compris entre 17 et 18,49 kg/m².
Poids normal lorsque l’I.M.C. est supérieur à 18,50 et jusqu’à 24,99 kg/m².
Surpoids lorsque l’I.M.C. est compris entre 25 et 29,99 kg/m².
Obésité de grade I lorsque l’I.M.C. est compris entre 30 et 34,99 kg/m².
Niveau d’obésité II lorsque l’I.M.C. est compris entre 35 et 39,99 kg/m².
Obésité de grade III (ou obésité morbide) lorsque l’I.M.C. est supérieur à 40 kg/m².
« Des valeurs supérieures ou inférieures à la normale, entre 18,50 et 24,99 kg/m², sont associées à un risque de maladie plus élevé », explique le Dr Roberto. Le médecin précise également que la liste de l’I.M.C. décrit concerne une population adulte âgée de 20 à 65 ans ; avec des différences pour le calcul de l’I.M.C. des enfants et des personnes âgées.
Une autre circonstance qui devrait être calculée différemment concerne les athlètes ou les personnes avec un indice de masse musculaire très élevé, nécessitant des mesures complémentaires de la circonférence abdominale ou même une évaluation de la bio-impédance pour obtenir des résultats plus concluants.
Au-delà de l’échelle
« Parce qu’il a des valeurs précises, qu’il est visible graphiquement et qu’il peut également être quantifié dans des tableaux, l’I.M.C. devient très utile pour montrer aux patients où ils se situent, s’ils sont normaux, au-dessus ou en dessous des valeurs recommandées. Nous pouvons ainsi aborder la question du poids, des conséquences et des risques pour la santé, en travaillant avec des objectifs et en planifiant un poids sain et une meilleure qualité de vie », ajoute le professionnel.
On vit aujourd’hui avec l’imposition de médias d’un poids et d’une apparence presque inatteignables. La vision de la perfection dont une femme se forme elle-même n’est pas le fruit de sa propre volonté, mais provient d’un modèle social. Elle grandit en désirant devenir comme cette artiste grande et mince qui passe à la télévision, dégoûtée chaque jour plus qu’elle ne la voit dans le miroir.
L’insatisfaction par rapport au poids constitue un sentiment de cohabitation quotidienne de la grande majorité des femmes, et leur dépassement doit être conquis jour après jour. Accepter que son corps diffère de celui de son amie, ou que ses jambes épaisses ne ressemblent pas à celles du mannequin du magazine s’avère un peu difficile. Sachez que des corps aux biotypes différents, mais non moins beaux et susceptibles d’être admirés existent bel et bien.
Accepter sa morphologie
Apprendre à accepter l’image que l’on voit se refléter dans le miroir sans détourner le regard est un processus long, mais gratifiant. Débarrassez-vous des contraintes des normes imposées par les autres, augmentez votre estime de soi, aimez-vous et sentez-vous digne d’être aimé, peu importe votre poids ou votre apparence.
Après tout, vivre une vie saine et atteindre la qualité de vie souhaitée par beaucoup ne signifie pas peser peu, mais plutôt découvrir son poids idéal et chercher à l’atteindre à l’aide d’une alimentation équilibrée et d’un exercice régulier. Sentez-vous bien dans votre peau !
Les informations contenues sur cette page restent uniquement à titre d’information, et ne peuvent pas remplacer les conseils et le soutien des médecins, des nutritionnistes, des psychologues, des professionnels de l’éducation physique ou d’autres spécialistes.